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Fight Club


Fight Club
Ca fait un sacré moment que j'avais envis d'écrire quelque chose sur ce film, qui n'est plus d'actualité (sortie en salle : Novembre 1999).
Pour ceux qui ne l'ont pas vu, voici un petit résumé tiré d'Allo Ciné :

Le narrateur, sans identité précise, vit seul, travaille seul, dort seul, mange seul ses plateaux-repas pour une personne comme beaucoup d'autres personnes seules qui connaissent la misère humaine, morale et sexuelle. C'est pourquoi il va devenir membre du Fight club, un lieu clandestin ou il va pouvoir retrouver sa virilité, l'échange et la communication. Ce club est dirigé par Tyler Durden, une sorte d'anarchiste entre gourou et philosophe qui prêche l'amour de son prochain.

En effet, comme ça, ça paye pas de mine, et pourtant.... En fait je pense que c'est le genre de film "tout ou rien". Soit on accroche de suite et on devient accro, soit on zape et reste bloqué devant la première approche assez violente il faut l'avouer. Mais je pense sincèrement qu'il faut passer au dela de cette première vision et voir toute la profondeur des personnages, et surtout le scénario ! Sans hésiter c'est le meilleur film que j'ai vu. Bien sur c'est un avis personnel, je n'ai pas le gout universel, fort heuresement d'ailleur, ni la science infuse.
En attendant, véritable choc cinématographique c'est certains ! Bouleversant et dérangeant, à tel point qu'il pourrait être dangereux pour des esprits faibles devant le charisme de Durden Tyler (Brad Pitt).
Le narrateur de cette histoire est interprétée par Edward Norton : jeune cadre travaillant chez un constructeur automobile. On ne connaitra jamais son nom. Sa vie quotidienne consiste à répertorier des erreurs de fabrication pouvant provoquer un accident dans le secteur automobile.
Il éprouve une passion dérisoire pour son appartement meublé trés modernement.
Un besoin d'acheter le ronge intérieurement, besoin qui tourne à l'angoisse mais cette société de consommation ne suffit pas à le satisfaire et le rendre heureux, il lui manque quelque chose. Et c'est la que Durden Tyler entre en jeux...
Charisme à l'état brut, sa façon de penser navigue dans l'anarchisme, fascisme et nihilisme. Fondateur du Fight Club, il donnera un sens à la vie du Narrateur. Je préfère ne pas vous en raconter trop, car la fin est vraiment bien ficelée. D'ailleurs, ce film doit être vu au minimum 2 fois pour saisir toutes les subtilitées :)

Extrait du site graindesable.com :


Edward Norton et Tyler Durden ont une indifférence à la vie qui est la marque universel du nihilisme.
Fight Club est une expérience inoubliable qui probablement (et malheureusement) devient de plus en plus prophétique avec le temps. En montrant l'impasse de cette société dans ce film fin de siècle Fincher nous propose d'aller au delà du nihilisme, d'aller vers un nihilisme actif déjà visible chez Nietzche, d'inventer un nouvel homme.


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